lundi 26 novembre 2007

Le temps : explications...


Mes messages sont peut-être abscons pour certains. Je préfère souvent rester evasif pour laisser à chacun l'option de penser par lui-même ce que mes mots lui évoqueront. J'espère aussi parfois, qu'avec peu de mots je pourrais être suffisamment concis pour expliquer clairement ma pensée. Ce n'est pas évident. Je suis personnellement admiratif de J.J Rousseau qui est incroyablement doué à cet exercice et ce, en plus, au sujet d'idées souvent fortes et puissantes.

Parfois, je fuis aussi la difficulté. Les citations m'aident à décentrer les idées : dites par d'autres elles prennent un sens nouveau.

Mon plus grand souci est de ne pas affaiblir l'universalité d'une idée, son caractère général, applicable à l'étendue vaste des situations de la vie et non seulement à un exemple précis et particulier. A donner des exemples ou à préciser la situation qui est source de mon idée, j'ai peur que l'on colle une étiquette à la réflexion que j'essaye de mettre en valeur.


Comme je le disais il y a trois mois : "J’essaie juste de répondre aux questions que me pose la vie. Elle m’a guidé ici, la vôtre vous a guidé autre part".
De la même façon, les événements de ma vie m'amènent à me poser certaines questions, des questions qui ne me sont pas propres. Elles sont universelles, et chacun à notre façon nous nous les posons. Du moins, tant qu'on ne se voile pas la face dans l'apparence des événements, tant qu'on ne se force pas à oublier la réalité au profit du virtuel, tant qu'on ne laisse pas notre conscience - polluée par notre mode de vie "moderne" - chasser dans l'inconscient les difficulté de la quête de vérité.
Pour ceux qui m'auront compris, ou tout simplement, si moi, j'ai su être clair, vous aurez retrouvé les idées du message "Et si on regardait un peu plus les étoiles...", et vous aurez compris ma citation de George Orwell pour l'allusion à la "double-pensée".

Alors pour changer, parce qu'il paraît "qu'il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis", je vais tenter brièvement d'expliquer mon message précédent.
Commençons par le debut :
Le temps passe vite...
Parce que tout va bien? Parce que tout va mal? - « Parfois c’est un temps béni où tu t’épanouis. Parfois c’est un temps maudit où tu te scléroses ». (Claire, une amie)
Oui, les choses ne sont pas toutes belles dans ce voyage ; et je passe de période noires de doutes et de remise en cause à d'autres de plenitude.

Peu importe, parce que le temps passe et je le laisse filer - « Ce que l’on n’a pas su saisir dans l’instant, nulle éternité ne nous le rendra ». (Schiller)
Pour moi, dans ce voyage, il s'agit de profiter, d'apprécier jusqu'au bout de son effet sur moi, un lieu, un événement, et de s'opposer à la course au temps, qui pousse à vouloir sans cesse aller là où on nous ne sommes pas, à la prochaine destination touristique dont tout le monde parle, tel un collectionneur qui mesurerait la qualité de son voyage au nombre de lieux connus qu'il a vu (ou qu'il a pris en photo). Je recherche la plenitude qui ne se trouve qu'au grès de la flânerie. Pas de photos possibles et tout autant difficile à expliquer lorsque je rentrerai : alors ton voyage, c'était bien, tu as vu le Machu Pichu??!
Non, je ne l'ai pas vu et je m'en fou. Par contre je me suis arrété au bord d'un chemin près d'un village perdu et j'ai regardé des vaches dans un près : c'était génial!
C'est ça que je recherche dans ce voyage, c'est ça que je veux pouvoir dire à mon retour, même si personne ne trouvera interessant de m'écouter...
Un mois que je n'ai pas écrit, trois mois que je suis en voyage.
Je n'ai pas écrit parce que je n'avais rien à dire, mais surtout parce que mon message précédent était suffisamment important à mes yeux pour qu'il garde, un mois durant, la place d'honneur sur mon blog - sorte d'écran interactif et visible de mes pensées - et qu'il garde, un mois durant, l'occasion d'être lu et murit par vous, lecteurs.

Le temps est fugace.
Les instants se suivent et le temps s'écoule, laissant peu de traces comparativement au contenu que chaque seconde contient (au niveau universel).

Le temps est une notion parfois utile, parfois futile. Il immobilise dans la frayeur de sa fuite, ou dynamise en donnant le rythme. Il est un ingrédient incontournable de la vie. Parfois il nous pèse et parfois il nous aide.
Je n'ai rien de plus à dire ici. J'espère simplement que cela vous parle.
Enfin, la citation de "1984" de Geroge Orwell. Si vous n'avez pas lu le livre, je vous le conseille vivement.

mardi 20 novembre 2007

Le temps


Ouahh!! Un mois...

Le temps passe vite...


Parce que tout va bien? Parce que tout va mal? - « Parfois c’est un temps béni où tu t’épanouis. Parfois c’est un temps maudit où tu te scléroses ». (Claire, une amie)


Peu importe, parce que le temps passe et je le laisse filer - « Ce que l’on n’a pas su saisir dans l’instant, nulle éternité ne nous le rendra ». (Schiller)


Un mois que je n'ai pas écrit, trois mois que je suis en voyage.

Le temps est fugace.

Le temps est une notion parfois utile, parfois futile. Il immobilise dans la frayeur de sa fuite, ou dynamise en donnant le rythme. Il est un ingrédient incontournable de la vie. Parfois il nous pèse et parfois il nous aide.


« Curieusement, le carillon de l’heure parut lui communiquer un courage nouveau. C’était un fantôme solitaire qui exprimait une vérité que personne n’entendrait jamais. Mais aussi longtemps qu’il l’exprimerait, la continuité, par quelque obscur processus, ne serait pas brisé. Ce n’était pas en se faisant entendre, mais en conservant son équilibre que l’on portait l’héritage humain. Winston retourna à sa table, trempa sa plume et écrivit :

Au futur ou au passé, au temps où la pensée est libre, où les hommes sont dissemblables mais ne sont pas solitaires, au temps où la vérité existe, où ce qui est fait ne peut être défait.
De l’âge de l’uniformité, de l’âge de la solitude, de l’âge de Big brother, de l’âge de la double pensée.
Salut ! ».

("1984", George Orwell)