vendredi 22 février 2008

Societes traditionnelles et societes modernes

Je la murissais depuis longtemps, et elle est arrive pile-poil pour feter les 6 mois de voyage!
Je vous souhaite bonne lecture de cette "breve".

INTRODUCTION :

Notre civilisation, post-industrielle, si forte et si puissante, repoussant ses limites et enemis par le developpement permanent de technologie de plus en plus evolues - jamais une civilisation n'aura connue un tel avancement technologique -, reposant ses croyances sur la science comme source de savoir rationnelle, precise et sure, construisant un monde de plus en plus libre, un monde de plus en plus tolerant, un monde de plus en plus interdependant et donc un monde "mondialise", cette civilisation, a defaut de lui connaitre un nom qui ai fait consensus, je lui donnerai le nom de "moderne". En parallele, je parlerai d'une autre civilisation, qui ne sera en fait qu'une somme, abusive de ma part mais pratique pour ma demonstration, de toutes les coutumes, habitudes, specificites, et traits caracteristiques de nombreux peuples et ethnies qui forment finalement, chacun d'entre eux, une civilisation a part entiere. Cette derniere je l'appelerai "traditionelle". Mais pour faire peut-etre plus simple, je parlerai de "societes traditionnelles" et de "societes modernes" ; "societe" etant relatif a " l'etat de vie collectif; mode d'existence caractérisé par la vie en groupe ; milieu dans lequel se développent la culture et la civilisation". Et mon principal objet, sera d'opposer ces deux societes, pour tenter de mettre en evidence certaines absurdites constitutives dans lesquelle nous nous fourvoyons, et pis, nous semblons nous complaire. Mais au prix de souffrances exagerees et inequitablement reparties, et peut-etre, si nous continuons ainsi, au prix de notre propre existence sur terre.

Le ton que je prend la paraitra surement bien serieux au lecteur, mais a vouloir poser en mots ce que je m'apprete a ecrire, aucune pointe d'humour ne me vient a l'esprit, je deviens malgre-moi pris par le sujet, trop serieux et bien trop grave pour risquer par legerete de glisser sur un mot ou de laisser place a l'equivoque. Alors je prie malgre cela le lecteur de bien vouloir pousser sa lecture, pour se faire un avis, car le sujet est important.



LES MODERNES :

Nous avons vu dans "L'Individualisme Exacerbe" que le principe de developpement porte l'ideologie du modele liberal. Ce dernier s'appuie sur la disparition de l'autonomie pour developper l'interdependance des individus. Si l'on gagne en productivite, on y perd en polyvalence. Avec l'accroissement mondial de la population, l'exploitation des ressources s'accentue et bouleverse l'usage des terres, les populations devenues urbaines perdent le sens de l'usage des ressources, les autres soumettent cet usage a l'ojectif de rentabilite. Mais au sein de cette economie de marche, nul se soucie de l'economie des ressources naturelles, alors meme qu'elles doivent etre economisees. En meme temps se developpe la dependance envers les outils sur lesquels s'appuient ces nouvelles pratiques, et la soumission au mode de vie moderne lui succede spontanement."Les bouleversements induits par la culture moderne menent sensiblement vers l'effondrement de la communaute, en brisant l'entraide mutuelle entre les groupes sociaux" et "En modifiant les pratiques, l'approche moderne perturbe aussi les representations qu'ont les hommes de la nature."



Ainsi, les rapports de l'homme moderne a la nature, de plus en plus, consiste a ne voir dans la nature qu'un paysage...ou qu'une usine a produire des richesses, un moderne percoit la foret comme un ensemble d'arbres ou un ecosysteme, alors que dans les societes traditionnelles, l'arbre, le vegetal, l'animal, l'air, le sous-sol sont intimement lies a la vie de l'homme. "L'immense majorité de nos contemporains ne mesure pas sa place dans la nature, sa relation avec les écosystèmes ou les cycles naturels, elle se croit posée sur terre comme dans une bulle, la contemplant comme on regarderait un film, y admirant un paysage tout en y déversant au quotidien des produits toxiques, en y puisant selon son envie, sans conscience aucune de l'impact de son comportement".

"Petit a petit, les peuples moderners sont devenus, comme le preconisait Decartes, maitres et posseseurs de la nature. Ils y sont parvenus parce qu'ils ont renonce a s'integrer a la nature, a lui attribuer des traits qui n'appartiennent, pour eux, qu'a l'humain."


"L'homme blanc, dans son indifference pour la signification de la nature, a profane la face de notre mere. L'avance technologique de l'homme blanc s'est revelee comme une consequence de son manque d'interet pour la voir spirituelle et pour la signification de tout ce qui vit ." La terre est devenue son ennemi, et lorsqu'il la conquise, il va plus loin, son appetit devore la terre et ne laisse derriere lui qu'un desert. L'homme moderne est effraye, et sa peur de toutes les choses c'est par l'agressivite et la haine qu'il la combat. L'homme moderne est a l'origine faible et se protege de cette faiblesse en devenant mauvais ; ce n'est qu'a condition d'affronter cette faiblesse (developper sa spiritualite, accepter sa nature, accepter la mort, accepter la vie, s'accepter comme homme parmi la nature) qu'il pourra reellement parler de progression.


Aujourd'hui est apparue l'idee - presentee comme un besoin - de "proteger" la nature. Apres avoir galvaude des milieux et des cultures nous ne prenions jamais nos responsabilite, la Terre a commence a presenter des signes de defaillances, et nous avons proclame que nous devions etre son "sauveur"...Mais "pour avoir l'idee de "proteger la nature", il faut en soi etre moderne, car cette idee suppose une difference, voire une opposition entre deux mondes, celui des humains et celui de la nature". "Pour vouloir proteger, il faut se sentir en position de domination".



LES TRADITIONNELS :

A l'inverse, les indigenes ne sont pas conservationnistes (envers la nature), mais se preoccupent plutot de mettre en relation les humains et la nature. Il ne s'agit pas de conserver (ou de "proteger") la nature mais d'en faire partie. "Preserver l'environnement serait donc, pour les peuples traditionnels, une action plus sensitive que rationnelle". Leur demarche est plus intutive que fondee sur le raisonnement (meme si elle l'est aussi). Leur demarche est donc plus "naturelle".

"Lorsque l'indigene s'inquiete des dispositions d'un etre, meme inanime, lorsqu'il s'efforce de se les conciler, ce n'est pas forcement ce que nous aimerions qualifier d'animisme. Ce qu'il faut comprendre c'est que dans ces rapports avec les elements de la nature, l'homme traditionnel fait usage de prudence et de respect par souci de reciprocite ". Ce mot, "reciprocite", devrait nous tenir lieu de guide dans la vie : ne faites pas aux autres ce que vous n'aimeriez pas qu'ils vous fassent.


Ainsi, "le soin extreme avec lequel la plupart des indiens usaient de chaque morceau de la carcasse d'un animal tue n'etait pas l'expression d'un souci d'economie mais d'attention et de respect.". "Aucun Indien ne pourra vous tenir un discours sur la Nature pour la simple et bonne raison qu'il n'en a pas la perception", "pour les indiens dont parle Jean-Patrick Costa, la notion de propriete ne semble pas exister, il faudrait plutot parler de fusion".


Mais encore : "Chez les indiens de la cote Ouest de l'Amerique un individu ne devait pas accumuler de richesses pour lui seul [...]. Il etait respecte que depouille de ses biens materiels [...]" ; "Chez les Bochiman (ethnie du Sud de l'Afrique), le rapport a la production et aux besoin materiels procede d'une conception spirituelle ".


Et enfin, je voudrais parler du peuple aborigene d'Australie vivant autour du fameux Uluru (ou Ayer's Rock). Ils considerent leur environnement comme un "ecrits" sacree (au meme titre que la Bible pour les chretiens et le Coran pour les musulmans) ou ils lisent les mythes et legendes qui fondent leur histoire, qui expliquent leurs croyances et enumerent leurs regles, coutumes, traditions, voire qui leur rappelle les gestes utiles de la vie quotidienne et les techniques importantes pour survivre dans cette region desertique. Leur vie est ainsi intimement lie a leur environnement local. J'ai pu decouvrir cette surprenante culture lors de mon voyage en 2003, et j'ai aussi pu y observer des centaines de touristes "modernes" qui escaladaient le rocher et pietinaient les sites sacrees pour prendre une photo, apprecier la vue du haut du rocher, malgre les panneaux mis en evidence un peu partout et ecris en de multiples langues pour expliquer de la part des aborigenes le "blaspheme" et l'irrespect total que cela represente. Ces touristes etaient des gens comme vous et moi, certains faisant partie de mon tour organise etaient meme des gens, mis a part cet incident, tres biens. Le site appartient "legalement" a l'etat Australien qui invite ainsi les touristes a visiter les lieux, et ramasse l'argent gagne ; les aborigenes ont ete force de ceder leur lieu de vie pour 99ans a l'Etat Australien...parce que les "modernes" Australiens considerent ce territoire comme "propiete" nationale, et les aborigenes n'ont plus le droit d'y vivre en paix. (Le 13 fevrier dernier, le premier ministre actuel s'est enfin excuse publiquement pour les 200 dernieres annees durant lesquels les aborigenes ont ete decimes, maltraites ou traites comme des animaux primitifs et imbeciles par le peuple et ses dirigeants colonisateurs).




LEURS INTERACTIONS :

"Au vu de l'ensemble de ce tableau peu reluisant, on est en droit d'affirmer que l'influence moderne chez les peuples traditionnels est majoritairement destructrice, meme si elle a d'un autre cote apporte des elements positifs[...]. On pourrait penser qu'a l'heure de la mondialisation, les cultures peuvent enfin echanger leurs richesses et progresser de concert. [...] Mais cela restera irrealisable tant que nos societes modernes demeureront sourdes aux messages des autres peuples, et en particulier a ceux concernant l'environnement. Le plus souvent ce sont les modernes qui cherchent a eduquer les traditionnels. Quand saurons-nous tenirs compte a notre tour du message de ces peuples ? "

"Precisons qu'il nest pas ici question de proposer aux societes modernes de troquer leur mode de perception de la nature contre celui des peuples traditionnels, ce serait absurde par definition". Mais il s'agit d'en apprendre et de s'en inspirer.


La question de la propriete est une question importante, une question percue de maniere differente selon les societes. Un chef Sioux disait : "Comment pouvez-vous acheter ou ventre le ciel, la chaleur de la terre? L'idee nous parait etrange. Si nous ne possedons pas la fraicheur de l'air et le miroitement de l'eau, comment pouvez-vous les acheter?"

De meme, on devrait se poser la question des limites de la liberte, de l'egalite, de la fraternite. Il s'agit de remettre en cause notre systeme de valeurs.


Quels criteres plus decisifs pour une societe que ceux du bien-etre de sa population (bien-etre physique mais aussi mental) et de sa viabilite? Or la viabilite depend de considerations ecologiques et le bien-etre mental de considerations spirituelles. Deux themes sur lesquels nous sommes bien loin d'etre evolues. Il est temps de cesser de juger les progres des societes sur le niveau de comftort et sur les taux de croissance du PIB, et d'admettre d'autres systemes de valeurs!


Il faut aussi remettre en cause notre rapport a l'autre : " On ne peut parler de l'influence moderne sur la durabilite des societes traditionnelles sans parler des politiques de developpement, suite a peine voilee de la colonisation. Car le developpement est justement la volonte explicite des societes modernes de faire passer une societe traditionnelle a la modernite. Transformer les pays "en developpement" en pays "developpes" consiste a transformer et a detruire le milieu naturel et les rapports sociaux dans le seul but d'une production croissante de marchandides (biens et services), destines, a travers l'echange, a la demande solvable. Au prix d'un prejudice qui, lui, n'est pas chiffre ." (Gilbert RIST, "Le developpement : histoire d'une croyance occidentale"). Car ces rapports a la nature, perdus, qui constituaent le fondement sur lequel repose la durabilite des societes traditionnelles, representent une perte bien plus irremediable


Enfin il faut se poser la question : Qui est pauvre ?

"Etre pauvre, c'est avant tout etre dependant." ; "La pauvrete est avant tout un rapport entre hommes, un rapport social, d'inegalite" (M.SAHLINS)

J.J Rousseau disait : "L'homme n'est jamais moins miserable que quand il parait depourvu de tout ; car la misere ne consiste pas dans la privation des choses, mais dans le besoin qui s'en fait sentir"



CONCLUSION :

"Il n'est pas exagere de dire que les moyens choisis jusqu'a present par les societes modernes pour resoudre leurs probleme est ecologiques sont destructeurs et gaspilleurs d'espace, de temps, de matiere, d'energie et ne vont jamais jusqu'a remettre en cause serieusement le developpement technologique actuel".

"Une technologie approprie devrait nous rappeller quavant de choisir nos outils et nos techniques, nous devons choisir nos reves et nos valeurs, car certaines technologies servent leur realisation, tandis que d'autres les rendents inaccessible." (Tom Bender)

Voila pourquoi, par exemple, dans le cas du rechauffement planetaire, on parle aujourd'hui de diminution de la consommation d'energie comme unique solution viable, les nouvelles technologies restant un leurre ou ne devant servir que de solutions temporaires.



Pour aller plus loin :

- je vous inviterai a lire les articles suivant : la "simplicite volontaire" et la "Permaculture".

- je vous inviterai a cultiver votre spiritualité

- et je vous inviterai a vous poser la question suivante : faut-il maitriser la nature? s'y soumettre? ou s'y adapter a la rechercher d'un équilibre?


El Nanito.

Ce texte est une synthese personnelle de themes et passages choisis et tires du livre "Les societes traditionnelles au secours des societes modernes", de Sabine RABOURDIN.

lundi 18 février 2008

Histoire et patience

"Exigeance et patience, l'un de doit pas aller sans l'autre"

En voyageant comme je le fais, on s'interesse vite a l'histoire des lieux que l'on traverse, et plus generalement, a l'histoire de chaque pays. L'Histoire est une immense poupee russe qui commence a son plus petit par chaque histoire individuelle, passe par l'histoire nationale, et termine par l'Histoire universelle. Cette science nous permet de garder trace du passe, et normalement, d'y apprendre de nos erreurs autant que de nos reussites.

Bien souvent je suis exigeant, envers le monde, envers vous, envers moi. Cette exigeance tend a vouloir presser les choses ; exiger c'est etre en attente, et notre perception exacerbee du temps pese sur notre etre, nous avons peur de ce temps qui passe, toujours trop vite a notre gout, surtout lorsque nos attentes ne se realisent pas ; nous avons perdu la faculte de patience.

Ainsi, je parle d'abord pour moi, et peut-etre que certains s'y reconnaitront.

En decouvrant petit a petit l'histoire de notre monde a travers l'histoire nationale des pays que je traverse, je me forme des reperes temporels, je decouvre ou redecouvre (surement trop tard...toujours trop tard...ou plutot, si je me juge avec patience : jamais trop tard) des evenements anciens - L'empire chinois et son influence, les echanges commerciaux occident-orient, l'histoire des anciennes civilisation amerindienne... - et des evenements recents - les empires coloniaux (francais, anglais, portuguais...) et les guerres d'independance qui s'en suivirent, la guerre de Cochinchine, la guerre du Vietnam, la guerre froide et la separation de l'europe en "deux blocs" puis la chute du mur de Berlin et la chute de l'union sovietique, la liberation du Cambodge, la fin de la dictature en Argentine, la generation volee en Australie...
J'en retiens que notre monde change, perpetuellement et particulierement vite depuis quelques siecles, avec des avancees miraculeuses depuis finalement pas si longtemps. Des evenements affreux comme des evolutions immenses font partie de notre histoire recente ; il s'agit presque d'hier. Alors je relativise : je mesure les changements deja effectues, les chemins sur lesquels nous marchons aujourd'hui, et les attentes qui m'animent.
Ne pouvant pas renoncer a mes exigeances - ce serait renoncer a mes ideaux, laisser une part de moi tomber dans l'hypocrisie et fermer les yeux a l'ignominie - je decouvre les vertue de la patience. La vrai patience, qui sait faire fis de sa propre vie, de sa propre mort. Dans l'echelle du temps...la mesure de l'evolution est relative a notre jugement, et notre jugement est relatif a nos exigeances ET a notre patience...

Je vous l'accorde et reconnais : le monde change en bien !
Mais le monde doit encore changer, vous me l'accordez ?
Alors d'exigeance nous avons besoin,
Alors de patience nous devons nous armer.

samedi 2 février 2008

L'individualisme exacerbé


« Un autre trait caractéristique de nos sociétés modernes est l’individualisme. C’est notamment à Adam Smith que nous devons cette approche. Dans ''La Richesse des nations, théorie des sentiments moraux'' – paru en 1776, un an après la fabrication des premières machines de Watt qui ont lancé la révolution industrielle -, un des ouvrages fondateurs des sociétés modernes, il se demande déjà : quel est le moyen de l’abondance croissante ?
Et il répond : la division du travail, c'est-à-dire la spécialisation de chaque travailleur à la réalisation d’une seule tâche. Ce principe permet en effet, en augmentant la rapidité et la dextérité et en réduisant les temps morts, d’accroître la productivité. En ce sens, Smith est le symbole d’un modèle social et politique basé sur l’individualisme comme réponse à la satisfaction grandissante des besoins. L’individualisme permet d’améliorer la productivité et donc la puissance, mais il encourage également la consommation. Smith explique ainsi qu’un égoïsme maximal est de l’intérêt matériel de chacun, mais aussi de celui de la société. Cette opinion justifiera le fort développement de l’individualisme qui suivra la révolution industrielle : il se retrouvera également dans le principe de propriété. Le partage des terres et la mécanisation autorisée par l’industrialisation atteindront en profondeur la relation de la communauté avec son environnement.
Si l’industrialisation accentue la dépendance des hommes entre eux par la spécialisation qu’elle provoque, elle renforce donc surtout l’individualisme, et la nouvelle puissance mise dans chaque main permet à l’homme d’entrer dans l’ère de l’abondance. Sa puissance individuelle ainsi décuplée, l’homme se voit libéré de nombreuses contraintes sociales et naturelles.
Mais cette puissance consommatrice, devenue désormais personnelle et non plus collective, favorise l’intérêt individuel au détriment de celui de la collectivité. En outre, l’impact de l’homme sur la nature s’en trouve accru, car chaque individu est en mesure de polluer ou de consommer à volonté, tout en négligeant sa responsabilité, car inconsciemment il la délègue encore à la collectivité. En quelque sorte, l’individu accepte volontiers la puissance mise entre ses mains par le pouvoir d’achat dont il dispose, mais il n’accepte pas les responsabilités que cette puissance engendre. Avec l’exacerbation de l’individualisme et de l’appétit de consommation, la question du sens apparaît plus hésitante : le sens de l’homme devient une quête individuelle détachée du sens du monde naturel.
»

« Les sociétés traditionnelles au secours des sociétés modernes », Sabine Rabourdin, 2005, ed delachaux et niestlé

P.S : Bon, j’ai fortement hesité à surligner en gras certains termes, date ou phrases, mais finalement je vous laisserai le libre arbitre sur l’importance à porter à chaque information que nous donne cet extrait (qui me parait, personnellement, sacrement important nom d’un nain de jardin!)