mercredi 19 décembre 2007

Rencontres


Des regards, des visages. Marqués pas le temps, par les évènements, par l'histoire de leur vie, et sur ces photos, par notre rencontre (heureusement ils sourient en général!)

Vous ai-je déja parlé de la morphopsychologie? Ou plutôt, Christophe vous a-t-il déja parlé de son expérience de la morphopsychologie? Moi, je serais bien trop sceptique pour m'y prêter, et peut-être assez craintif après avoir entendu Christophe m'en parler. A l'origine il était d'ailleurs bien sceptique le gaillard, mais une bonne amie de sa mère lui ayant déja proposé à plusieurs reprises, confiant en elle et animé par la curiostié, il s'est lançé dans l'aventure. Bon, n'allez pas vous imaginez que ce fut un exploit, c'était juste une épreuve au regards de sa méconnaissance de cette pratique et des craintes de ce qu'il pouvait y trouver. Tout ce qu'il en savait c'étaient les souvenirs des livres traintants du sujet dans le rayon sciences humaines de la librairie Gibert Jeune où il avait travaillé à une époque : on les y classait dans la catégorie "développement personnel" surnommée ironiquement par l'une de ses collègues le coin "Psychodobes"! Alors qu'il la croyait réduite à des lectures grossières de gestuelles, que les livres utilisaient dans la vie en société ou pour les entretiens d'embauche, cette pratique prenait soudain consistance et réalité sous la forme d'une séance où il était convié de se présenter avec des photos de lui à différents âges : premier mystère...à quoi serviraient-elles? La séance avait lieu un après-midi, dans un appartement parisien. Après s'être installé, il se retrouvait face à six femmes, cinq étudiantes et une professeure ; un serre-tête dans ses cheveux un peu trop long, assis sur une chaise dans un silence casi parfait seulement brisé par les onomatopées de ces observatrices : "Hmmm...", "Ohhh!", "Hm...?", etc. Quinze minutes plus tard - cinq d'incompréhension, cinq de stress, un rire nerveux puis cinq minutes de détentes - les langues se délient, on lui explique : en quelques phrases les étudiantes tentent, et la professeur réussit à le décrire mieux qu'il n'aurait pû le faire lui-même! Une description physique? Non, point du tout, un miroir suffit pour ça, mais en quinze minutes ces dames auront lu sur son visage ses traits de personnalité, ses faiblesses, ses forces, son caractère. Quoi de plus intime et personnel? Si il est en général difficile de bien connaître les autres, c'est normalement une évidence de se connaître soi-même ; qui mieux que nous-même nous connait le mieux? On a grandit avec soi, on connait son passé et on y trouve les événements qui expliquent pourquoi nous sommes comme-ci ou comme-ça. Mais ces dames, qui ne le connaissaient que depuis un instant, ont lut son passé sur des photos et son "soi" sur son visage! Pire : elles lui ont dévoilé des secrets qu'il s'était forcé à oublier ; mais l'inconscient ne disparait jamais complètement, et des traces restent toujours, mentalement et...physiquement!
Ai-je été clair? Ca paraît incroyable? Je sais, Christophe était sceptique lui aussi avant cette séance, et abasourdi à sa sortie.

Notre histoire nous construit.
Notre histoire nous marque et nous façonne.
Nous ne sommes qu'un et notre histoire ne fait pas de différence, elle nous prend tout entier. Esprit et corps, sont et font notre histoire. Chaque instant doit se voir comme une nouvelle possibilité ; rien n'est construit d'avance, tout peut arriver.
Notre histoire nous construit, dans les réussites comme dans les difficultés, et nous avons tout à y gagner de se la rappeler, de la comprendre, de se forcer à être conscient de ce que l'on voudrait oublier, pour devenir plus fort plutôt que frustré.

Toujours sceptique? Vous refusez d'y croire ou même d'envisager la possibilité? C'est vous qui choisissez. Mais ne pas s'ouvrir à une possibilité, c'est se fermer, et toute votre vie en sera marqué : malgré vous, ça se lira sur votre visage!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

MUY BUENO CRISTO TE QUEREMOS Y RECORDAMOS EN EL CIDEP.
BESOS
PAULINA